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La sédentarisation des populations dans la région d’Ekouk (Gabon)

Cet article se propose d’interroger sous le paravent du phénomène de la sédentarisation, celui de la colonisation et de l’accaparement des terres dans la région d’Ekouk par des groupes migrants. Il met l’accent sur les motivations à l’origine de leur implantation dans cet ancien chantier forestier en mal aujourd’hui d’offrir des perspectives d’emploi. La conduite de cette étude a été facilitée par le recours à l’ethnographie, dont le principe d’immersion dans le milieu d’enquête est à la base de cette réflexion. De l’observation de cette localité, il ressort que sa proximité avec le principal centre urbain du pays et l’existence d’un important tissu forestier sont, en l’absence des possibilités d’emploi, des facteurs déterminants la présence des groupes sociaux dans cet espace. Cependant, l’inégal accès à la terre menace la cohésion sociale et la durabilité des ressources foncières.