La destruction de l’environnement par les activités anthropiques est devenue un problème planétaire. En Côte d’Ivoire, ce fléau prend de l’ampleur au point qu’il touche aussi bien l’environnement urbain que l’environnement naturel. Le district autonome de Yamoussoukro n’est pas épargné par ce phénomène, si bien que les espaces autour des plans d’eau dans la ville sont confrontés à des problèmes environnementaux. En effet, la pratique des cultures de légumes porte de graves atteintes à la préservation de ces espaces. C’est pourquoi cette étude vise à montrer l’importance des cultures de légumes et à analyser leurs impacts sur l’environnement. Pour conduire l’étude, diverses techniques et démarches méthodologiques ont été utilisées. Ce sont : la recherche documentaire, la collecte des données statistiques, les entretiens et l’enquête par questionnaire adressée aux producteurs. Comme il n’existe pas une base de données des producteurs et ne disposant pas de population-mère, tous les exploitants rencontrés sur les parcelles ont été interrogés. Les résultats ont relevé que les 103 producteurs de légumes mènent leurs activités sur les rives des lacs. À cet effet, parmi les 103 individus enquêtés, 05,83% des producteurs ont une gestion des résidus des produits phytosanitaires qui respecte les règles de protection de l’environnement contre 97 producteurs dont la manière de les gérer ne les respecte pas, soit 94,17%. Face à cette situation, une gestion participative avec en prime, l’implication de tous les acteurs s’avère indispensable pour une gestion durable de l’environnement à l’échelle de la ville.