1 | Auteur(s): KOFFI Yao Jean Julius. N° de Page : 7-27 |
Conflits fonciers et stratégies de sécurisation foncière en zone rurale dans la sous-préfecture de Niofoin (Nord de la Côte d’Ivoire
Résumé
Cet article analyse les réalités liées aux conflits fonciers dans la zone rurale de la sous-préfecture de Niofoin. Comme dans beaucoup de pays africains, la ressource foncière fait l’objet d’intérêt et de convoitise accrus de la part des populations rurales. Source de richesse et de production de richesse, elle est partout, l’objet de disputes. La sous-préfecture de Niofoin, à l’instar des autres localités rurales du nord de la Côte d’Ivoire, est sujette à cette actualité. Cette recherche s’appuie sur une méthodologie centrée essentiellement sur l’administration d’un questionnaire à 109 producteurs agricoles de l’espace d’étude. Ces producteurs ont été retenus par la technique de choix raisonné en se basant proportionnellement sur la taille démographique de chaque village retenu mais en se basant aussi sur un critère important qui est celui de l’ancienneté dans la pratique de l’activité agricole. L’exploitant retenu doit exercer l’activité agricole depuis plus de vingt années c’està-dire au moins de l’année 2000 à 2023, l’année de réalisation des enquêtes de cette recherche. De même, des observations de terrain avec des prises de vue et des visites dans les exploitations agricoles ont été réalisées. Après les années 2000, les producteurs agricoles ont changé le mode d’exploitation des champs. Les outils agricoles se sont modernisés avec l’intrusion du tracteur (30%). Les spéculations industrielles sont de plus en plus pratiquées (52%). Ces changements influencent la ressource foncière. Des conflits liés à la terre se multiplient aussi bien entre des individus du même village qu’entre les localités rurales enquêtées dans la sous-préfecture de Niofoin avec une récurrence des conflits entre agriculteurs et éleveurs très connus dans le Nord de la Côte d’Ivoire. Des stratégies de sécurisation des terres, notamment traditionnelles sont utilisées à 89 % par les paysans enquêtés. Les stratégies modernes mal connues sont très peu utilisées (10%) par les populations rurales enquêtées dans cet espace géographique.
2 | Auteur(s): ASSUÉ Yao Jean-Aimé, SANGARE Nouhoun, KOFFI Aya Roche Franchette. N° de Page : 29-44 |
Culture de l’anacarde et autonomisation des agriculteurs dans la sous-préfecture de Korhogo (Côte d’Ivoire)
Résumé
L’avenir de l’agriculture des savanes africaines repose en grande partie sur une gestion rationnelle des ressources naturelles renouvelables. L’accroissement démographique et l’intégration croissante des exploitations agricoles au marché ont fortement modifié les systèmes agraires et les systèmes de production ces vingt dernières années. En effet, on observe dans la Sous-Préfecture de Korhogo un dynamisme socio-économique lié à l’accroissement des productions de la noix de cajou et du revenu qui découle de cette culture de rente. L’objectif de cette étude est de montrer l’apport de la culture d’anacarde dans l’autonomisation des populations dans la sous-préfecture de Korhogo. La structure méthodologique de cette étude s’est fondée sur la méthode de quotas, qui a permis de déterminer l’échantillonnage des ménages à enquêter sur le terrain. Le traitement des données s’est fait grâce à Word, Excel et les logiciels de cartographies. Les résultats montrent que les revenus tirés de cette activité a permis à ceux qui s’adonnent à cette culture de subvenir aux besoins vitaux de leurs familles. Cela se traduit par un changement dans l’habitat, la fréquentation des services médicaux et du transport. Les agriculteurs d’anacarde de cette zone d’étude réinvestissent de plus en plus dans d’autres domaines d’activités permettant à cette activité d’être un facteur crédible d’autonomisation socio-économique des agriculteurs
3 | Auteur(s): Blaise KONAN. N° de Page : 46-55 |
Disparition des terres arables au profit de l’urbanisation et changement d’habitudes alimentaires des populations autochtones de Bouaké (Côte d’Ivoire)
Résumé
Cet article a pour objectif de montrer comment la colonisation des terres arables par urbanisation modifie les habitudes alimentaires des populations autochtones de Bouaké. Avec l’extension spectaculaire que connait cette ville après la crise post-électorale 2010-2011, les populations autochtones des villages périphériques assistent impuissamment à la disparition de leur espace agricole sous l’effet de l’urbanisation. Ainsi, la possibilité pour eux de faire l’agriculture s’est beaucoup amenuisée. A partir d’un guide d’entretien adressé à 20 chefs de ménages, des données ont été collectées auprès des populations autochtones de quatre villages urbains et périurbains de Bouake. Le choix des villages a été fait en tenant compte de la situation géographique et la connaissance de l’histoire du village a été le critère de choix des personnes ressources. Les données recueillies révèlent que l’urbanisation de la ville de Bouaké, a favorisé l’adoption de nouveaux types d’aliments. Car les populations autochtones ne sont plus à mesure de cultiver l’igname qui est leur aliment de base ou de se l’offrir sur le marché à cause du coût élevé. En conséquence, l’urbanisation a instauré au sein des familles, l’individualisme et une ségrégation alimentaire.
4 | Auteur(s): Bi Boli Francis TRA, Toualy Wilfried GNEBA. N° de Page : 57-68 |
Rentabilité socio-économique et environnementale d’Irvingia gabonensis et de Ricinodendron heudelotii associés à la cacaoculture dans le département de Soubré au sud-ouest de la Côte d’Ivoire
Résumé
L’agroforesterie consiste à intégrer les arbres dans les exploitations agricoles, ce qui permet de maintenir et de diversifier la production agricole afin de promouvoir les piliers du développement durable. C’est dans ce cadre que ce travail a été effectué en vue de promouvoir l’agroforesterie et son adoption par les agriculteurs. La présente étude a pour objectif d’évaluer le potentiel socio-économique et environnemental d’Irvingia gabonensis et Ricinodendron heudelotii associé à la cacaoculture dans le département de Soubré. Pour ce fait, une enquête a été menée auprès des agents des structures d’encadrements agroforestières, auprès des producteurs et des commerçantes. Les résultats ont montré que 81% des producteurs acceptent l’agroforesterie mais seulement 19% la mettent en pratique. Les espèces Irvingia gabonensis et Ricinodendron heudelotii rendent des services écosystémiques à la population rurale, séquestrent respectivement 50,43(tCO2)/ha et 45,34(tCO2)/ha et améliorent les paramètres physico-chimiques du sol dans la cacaoculture. Par ailleurs, les amandes des deux arbres fruitiers génèrent une valeur marchande respective de 41 830 et 146 625 FCFA/ arbre et une valeur économique sur le marché carbone entre 186 752 et 292 578 FCFA.
5 | Auteur(s): Djim-assal DATOLOUM, ABDEL-AZIZ Moussa Issa, Abdoulaye MADI MAINA. N° de Page : 70-81 |
Aménagement des Ouadis à travers la cartographie participative dans la province du Kanem au Tchad
Résumé
Les activités agricoles pratiquées dans le Kanem sont destinées à nourrir les ménages. Elles dépendent des eaux de pluies et généralement pratiquées dans les Ouadis. Le déficit pluviométrique et le problème d'exhaure pour les zones à nappe profonde, limitent les activités agricoles dans les Ouadis. L’objectif de cette étude consiste à améliorer la sécurité alimentaire des producteurs agricoles des Ouadis dans le Kanem à l’aide de la cartographie participative. La méthode utilisée consiste à mener des enquêtes auprès des producteurs en vue de collecter les informations sur les Ouadis, les ressources en eau utilisées et les techniques de lutte contre l’ensablement pour protéger les terres agricoles. Cependant, il ressort de cette étude que cinq (05) principales parties prenantes sont identifiées pour participer à l’aménagement des Ouadis. En effet, les observations ont permis d’identifier plusieurs facteurs qui menacent la survie des Ouadis : l’ensablement, la forte présence des plantes envahissantes, l’ouverture des carrières de briques à l’intérieur des Ouadis et la pression pastorale. Dans cette région sahélo-Saharienne, un Ouadis est égal à la vie d’une communauté entière car le seul Ouadis Koumbagari est exploité par 347 familles dont 125 familles du village Koumbagari et 222 familles viennent du Mao centre et les autres villages environnants. Toutefois, certains Ouadis sont menacés de disparition suite à la coupe des palmiers dattiers comme charpente. Une cartographie participative à l’échelle du terroir permettra de protéger les zones de mise en défens, les zones de pâturages, les parcelles agricoles, les carrières dédiées à la fabrication des briques et les sites d’exploitation de natron. Le plan d’aménagement prévoit la restauration des espaces dégradés, la construction des barrages pour immobiliser les dunes. Le plan d’aménagement donnera une orientation à la population en améliorant la productivité agricole afin d’assurer la sécurité alimentaire et le revenu des bénéficiaires.
6 | Auteur(s): Pépoussé Marie Louise OUATTARA. N° de Page : 83-97 |
Analyse des systèmes culturaux et du bioclimat dans le district des savanes
Résumé
La variabilité climatique qui se manifeste en Côte d’Ivoire depuis les années 1970 n’est pas sans conséquent sur l’agriculture. Ainsi, l’agriculture vivrière qui était le système de production par excellence des savanes du nord de la Côte d’Ivoire connait aujourd’hui une mutation avec l’introduction des cultures pérennes. Ce qui modifie considérablement le bioclimat. Cette étude a pour objectif d’analyser l’impact des pratiques agricoles nouvelles sur le bioclimat dans le district des savanes. Les données utilisées proviennent des enquêtes de terrain, des statistiques agricoles et des images satellitaires de MODIS (Moderate-Resolution Imaging Spectroradiometer). La méthodologie fait appel, aux SIG (Système d’Information Géographique), à l’outil de télédétection et des statistiques. Les résultats révèlent que les systèmes culturaux dominants sont l’agriculture pérenne, le coton et les vivriers marchands (maïs, riz et arachide). La pratique de la jachère à longue durée est réduite dans le système cultural. L’étude du VCI (Vegetation Condition Index) révèle une baisse de la sècheresse en saison sèche et une hausse de la sècheresse en saison humide. L’évolution comparée du VCI et du rendement des cultures indique la même dynamique interannuelle. Les nouvelles conditions bioclimatiques indiquent que ces pratiques nouvelles d’adaptation sont bénéfiques pour une agroécologie respectueuse de l’environnement
7 | Auteur(s): ABLO Ange, Konan David KOFFI. N° de Page : 99-107 |
L’usage des intrants chimiques dans l’agriculture : quel impact pour la sécurité alimentaire et sanitaire
Résumé
L’avènement des intrants chimiques tels que les pesticides, les herbicides, les fongicides et les engrais chimiques dans l’agriculture présente un double enjeu pour le développement agricole. Ces innovations technologiques ont permis d’une part, à l’humanité d’atteindre et de maintenir la sécurité alimentaire tout en facilitant le travail des agriculteurs. Toutefois, leur utilisation massive dans l’agriculture traditionnelle et intensive n’est d’autre part sans inconvénient pour la santé humaine. D’où la problématique de la crise sanitaire engendré par l’usage des intrants chimiques dans le secteur agricole. Cet article tentera d’illustrer tous les facteurs qui ont provoqué cette crise et proposera des solutions culturales adéquates pour une agriculture saine. En vue de réaliser une étude des impacts des intrants chimiques dans le secteur agricole, cette réflexion s’attèlera à dresser un tableau historico-sémantique et sociocritique de ce rapport. Puis, elle mettra en lumière les conséquences de l’utilisation des intrants chimiques sur la santé humaine. Enfin, elle va arborer des pratiques agricoles sans intrants chimiques grâce à certaines techniques culturales.
8 | Auteur(s): Kouamé Yves Christian KONAN, N’dri Yann Cedric KOUADIO, Kouadio Alain Joël N’GUESSAN, Kouamé Juslain Romaric KOUADIO. N° de Page : 109-122 |
Impacts du contexte hydro-climatique sur la culture du riz dans la région de la Marahoué (Centre-Ouest de la Côte d’Ivoire)
Résumé
La région de la Marahoué situé au Centre-Ouest de la Cote d’Ivoire est une zone à forte activité agricole. A l’instar des autres régions, elle a connu une alternance de période humides et sèches. Ce qui rend difficile la culture du riz. Cet article a pour but d’identifier les risques climatiques majeurs auxquels sont confrontées les différentes cultures du riz dans la Marahoué. La méthode utilisée est basée sur l’indice pluviométrique et thermique de Nicholson de, ces données climatiques proviennent des trois postes de la région Bouaflé (1930 à 2020), Zuenoula (1930 à 2020) et Sinfra (1930 à 2020). Ensuite une étude de spatialisation des données pluviométrique a été faite. La méthodologie a aussi portée sur la détermination des ruptures dans séries pluviométriques et l’étude du test de Pearson, conduite par l’analyse de la relation climat-production du riz. L’analyse à partir de l’indice de Nicholson montre une pluviométrie à la baisse et une température à la hausse de 1930 à 2020. L’analyse de la relation climat-production a montré une tendance synchrone sur toute la chronique d’étude. Les résultats de l’enquête montrent que la région de la Marahoué a été marquée par le changement climatique l’évolution des pratiques culturales révèlent que la zone étudiée a été caractérisé par une modification des paramètres climatiques. De ce fait, les risques climatiques identifiés sont entre autres, l’augmentation croissante des températures, la variation accrue des débuts de la saison culturale, le raccourcissement de la saison des pluies, des inondations fréquentes, la sècheresse.
9 | Auteur(s): Désirée Guillet ANY. N° de Page : 124-131 |
L’insécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest : construire une alternative agricole avec Karl Marx
Résumé
Malgré les efforts des populations et des politiques nationales de l’alimentation, l’insécurité alimentaire est grandissante dans l’ouest africain. C’est un véritable malaise social qu’il convient de conjurer pour sauver les humains en proie aux difficultés existentielles. Comment y parvenir ? Le présent article nous invite à une relecture de la philosophie marxienne pour identifier les origines de l’insécurité alimentaire afin d’y remédier. L’objectif est de trouver dans cette philosophie des outils conceptuels et pratiques pour une alternative agricole, en vue de contribuer à résoudre ce problème qui persiste en Afrique. L’article conduira à la conclusion que l’insécurité alimentaire est fortement dépendante d’une politique capitaliste qu’il est possible de résoudre à partir de la philosophie de Marx
10 | Auteur(s): KOUADIO Koyé Toussaint, KOFFI Brou Émile. N° de Page : 133-143 |
Impacts de l’activité aurifère sur l’agriculture périurbaine et la dynamique urbaine de Hiré (Côte d’Ivoire)
Résumé
La Côte d’Ivoire dispose de ressources minières importantes constituées d’or, de fer, etc. L’exploitation des ressources minières contribue à la dégradation de l’environnement. La ville d’Hiré située dans le sud forestier ivoirien n’est pas en marge de cette dégradation de l’environnement liée à l’exploitation minière. Cette étude vise à analyser les effets induits par l’activité aurifère sur l’agriculture périurbaine et l’urbanisation de Hiré. La méthodologie de collecte des données s’est appuyée sur la recherche documentaire et l’enquête de terrain où un questionnaire a été adressé à 45 propriétaires terriens, 170 les acquéreurs et 35 orpailleurs déterminés à l’aide de la technique d’échantillonnage de boule de neige. Les résultats de l’étude montrent que l’occupation anarchique du foncier, les conflits fonciers, la croissance démographique, la réduction des sites maraîchers sont motivées par l’activité minière à Hiré. Ces phénomènes créent ainsi des dysfonctionnements dans le processus de l’urbanisation et de développement de la ville. Partant de ce fait, des perspectives peuvent être éditées telle que la collaboration des acteurs dans la gestion foncière et minières de ladite localité pour résoudre ce dysfonctionnement urbain.
11 | Auteur(s): Zamble Armand TRA BI, Arsène DJAKO, Malimata DEMBELE. N° de Page : 145-157 |
Adaptation hydrique des cultures annuelles et pluriannuelles a la topographie dans le bassin versant du Bandama Blanc de la région de Gbêkê
Résumé
Le bassin versant du Bandama Blanc de la région de Gbêkê est localisé au Centre de la Côte d’Ivoire. C’est un bassin versant de la zone pré forestière ivoirienne. Ce bassin est de fait une zone de transition climatique entre le régime uni-modal des écosystèmes de savanes au Nord et le régime bimodal des forêts au Sud. Cette caractéristique climatique accroit l’instabilité pluviométrique interannuelle. Ainsi, les paysans adoptent diverses stratégies pour minimiser les impacts des sécheresses sur les cultures. L’étude sur l’adaptation hydrique des cultures à la topographie dans ce bassin versant a pour objectif d’analyser, à l’échelle de la toposéquence, les modèles d’utilisation du sol pour les plantes. Pour atteindre cet objectif, des images satellites Sentinel 2A de 2023, un Modèle Numérique de Terrain SRTM (Shuttle Radar Topography Mission), et des relevés de la disposition des cultures par toposéquences ont été réalisés. Les méthodes de traitement et d’analyse des données ont consisté à faire une classification par forêt aléatoire de l’mage Sentinel en y intégrant le MNT. Une ANOVA a aussi été faite pour examiner les liens entre les cultures et leur position topographique. L’étude aboutit à deux principaux résultats. Le premier est que le système cultural du bassin est basé à 63% sur les cultures vivrièresjachères. Le deuxième résultat majeur est qu’il apparait un modèle d’utilisation de la topographie qui dispose les plantes les plus sensibles (les cultures annuelles) dans les bas-fonds et les bas de versant, tandis que les arboricultures sont majoritairement localisées sur les hauts de versant et les sommets
12 | Auteur(s): YEBOUA Kouadio Kossonou Nestor, YAPI Atsé Calvin, DIARRASSOUBA Bazoumana, VEI Kpan Noël. N° de Page : 159-169 |
Cultures de légumes et problèmes environnementaux aux abords des lacs de la ville de Yamoussoukro (Côte d’Ivoire)
Résumé
La destruction de l’environnement par les activités anthropiques est devenue un problème planétaire. En Côte d’Ivoire, ce fléau prend de l’ampleur au point qu’il touche aussi bien l’environnement urbain que l’environnement naturel. Le district autonome de Yamoussoukro n’est pas épargné par ce phénomène, si bien que les espaces autour des plans d’eau dans la ville sont confrontés à des problèmes environnementaux. En effet, la pratique des cultures de légumes porte de graves atteintes à la préservation de ces espaces. C’est pourquoi cette étude vise à montrer l’importance des cultures de légumes et à analyser leurs impacts sur l’environnement. Pour conduire l’étude, diverses techniques et démarches méthodologiques ont été utilisées. Ce sont : la recherche documentaire, la collecte des données statistiques, les entretiens et l’enquête par questionnaire adressée aux producteurs. Comme il n’existe pas une base de données des producteurs et ne disposant pas de population-mère, tous les exploitants rencontrés sur les parcelles ont été interrogés. Les résultats ont relevé que les 103 producteurs de légumes mènent leurs activités sur les rives des lacs. À cet effet, parmi les 103 individus enquêtés, 05,83% des producteurs ont une gestion des résidus des produits phytosanitaires qui respecte les règles de protection de l’environnement contre 97 producteurs dont la manière de les gérer ne les respecte pas, soit 94,17%. Face à cette situation, une gestion participative avec en prime, l’implication de tous les acteurs s’avère indispensable pour une gestion durable de l’environnement à l’échelle de la ville.